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Pourquoi la Banque mondiale craint une récession cette année

  • Photo du rédacteur: Marc Tauvernier
    Marc Tauvernier
  • 11 janv. 2023
  • 2 min de lecture

L'organisation table ainsi pour cette année sur une croissance mondiale de 1,7%, ce qui marquerait la progression la plus faible depuis près de 30 ans. Remontée des taux d'intérêt par les banques centrales, guerre russo-ukrainienne, essoufflement des principaux moteurs de l'économie mondiale. La Banque mondiale a abaissé ses prévisions de croissance pour 2023, à des niveaux proches de la récession pour de nombreux pays. L'organisation table ainsi pour cette année sur une croissance mondiale de 1,7%, ce qui marquerait la progression la plus faible depuis près de 30 ans, hors récessions de 2009 et 2020. Dans son précédent rapport datant de juin, elle prévoyait une hausse de 3%. L'important ralentissement économique dans les pays avancés - la croissance devant décélérer à 0,5% aux Etats-Unis et dans la zone euro - pourrait augurer une nouvelle récession mondiale, moins de trois ans après la dernière. Fragilité "Compte tenu de la fragilité des conditions économiques, toute nouvelle évolution défavorable - comme une inflation plus élevée que prévu, des hausses brutales des taux d'intérêt pour la contenir, une résurgence de la pandémie de COVID-19 ou une escalade des tensions géopolitiques - pourrait faire basculer l'économie mondiale dans la récession", explique l'institution dans la nouvelle édition de ses Perspectives économiques mondiales. La conjoncture économique s'annonce particulièrement difficile pour les marchés émergents et en développement, affectés par un endettement élevé, la faiblesse des monnaies locales et par le ralentissement des investissements des entreprises, dont le taux de croissance annuel est désormais estimé à 3,5% pour les deux prochaines années. La Chine s'effondre La croissance de la Chine s'est effondrée à 2,7% l'année dernière, soit, après 2020, son deuxième rythme le plus lent depuis le milieu des années 1970, en raison de l'impact du COVID-19, de la crise du marché immobilier et de la faiblesse de la consommation, de la production et de l'investissement, estime la Banque mondiale dans son rapport. Celle-ci prévoit un rebond du produit intérieur brut à 4,3% en 2023, un chiffre toutefois inférieur de 0,9 point de pourcentage à la prévision de juin étant donné la gravité des bouleversements dus à l'épidémie et l'affaiblissement de la demande extérieure.


 
 
 

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