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La BCE doit encore augmenter ses taux, affirme un de ses membres

  • Photo du rédacteur: Marc Tauvernier
    Marc Tauvernier
  • 21 mars 2023
  • 1 min de lecture


La Banque centrale européenne n'a pas fini le travail. Dans un entretien accordé à 'Bloomberg', Martins Kazaks, membre du Conseil des gouverneurs de la BCE, affirme que les pressions sur les prix restent trop fortes et justifient de nouvelles mesures - en supposant néanmoins que les turbulences du marché qui ont décimé la Silicon Valley Bank et poussé au sauvetage du Credit Suisse ne s'aggravent pas et ne fassent pas dérailler l'économie européenne.


"L'inflation est encore très élevée - les taux, à mon avis, devaient augmenter", a souligné le président de la Banque lettone. "Et si le scénario de base se maintient et que la volatilité du marché se calme et ne fait pas dérailler le scénario, alors avec les perspectives macroéconomiques actuelles et les perspectives d'inflation, de nouvelles hausses de taux d'intérêt seront nécessaires". Pourtant, "nous nous rapprochons de la situation où nous devons faire face avec beaucoup de prudence aux deux risques - en faire trop et en faire trop peu - en termes d'implications pour l'économie", a précisé le dirigeant 'belliciste'.

Malgré la crise bancaire actuelle, la BCE a annoncé la semaine dernière une nouvelle hausse de ses taux directeurs d'un demi-point, comme prévu. Mais, compte tenu des turbulences actuelles, les gouverneurs ont décidé d'abandonner leur pratique consistant à guider le marché sur la trajectoire à venir des coûts d'emprunt.

"Fournir des conseils très clairs sur plusieurs réunions actuellement est non seulement inapproprié, mais aussi contre-productif", a souligné M.Kazaks. "Mais bien sûr, l'orientation prospective est un instrument aussi bon que n'importe quel autre, et si nous le jugeons nécessaire et que l'environnement sera approprié, nous pourrons l'utiliser à nouveau".

 
 
 

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